Une IA a besoin d'un portefeuille pour agir de manière autonome

Alors que les IA font la transition des PNJ (personnages non-joueurs) au statut de personnages principaux, elles commenceront à agir en tant qu'agents. Cependant, jusqu'à très récemment, les IA n'ont pas été en mesure d'agir véritablement en tant qu'agent. Et elles sont toujours incapables de participer aux marchés - échanger de la valeur, révéler des préférences, coordonner des ressources - de manière vérifiable et autonome (c'est-à-dire non contrôlée par des humains).

Comme nous l'avons vu, les agents d'IA (comme @truth_terminal) peut utiliser la cryptographie pour effectuer des transactions, ce qui ouvre toutes sortes d'opportunités de contenu créatif. Mais il y a encore plus de potentiel pour que les agents d'IA deviennent plus utiles — à la fois pour répondre aux intentions humaines et pour devenir des participants autonomes du réseau. Alors que les réseaux d'agents d'IA commencent à gérer leurs propres portefeuilles de cryptomonnaie, clés de signature et actifs cryptographiques, nous verrons de nouveaux cas d'utilisation intéressants émerger. Ces cas d'utilisation comprennent des IA qui exploitent ou vérifient des nœuds dans DePIN (réseaux d’infrastructure physique décentralisés) — par exemple, pour aider à la énergie. D’autres cas d’utilisation vont des agents d’IA qui deviennent de véritables joueurs de jeu de grande valeur. Nous pourrions même éventuellement voir la première blockchain détenue et exploitée par l’IA.

—Carra Wu \
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Entrez 'chatbots autonomes décentralisés'

Au-delà de la possession de portefeuilles par l'IA, il y a un AI chatbotcourir unTEE (environnement d’exécution de confiance). Les TEE fournissent un environnement isolé dans lequel les applications peuvent être exécutées, ce qui permet une conception plus sécurisée des systèmes distribués. Mais dans ce cas, le TEE est utilisé pour prouver que le bot est autonome, non contrôlé par des opérateurs humains.

Poussant cela plus loin, la prochaine grande idée ici serait ce que nous appelons un chatbot autonome décentralisé ou DAC (à ne pas confondre avec société autonome décentralisée. Un tel chatbot pourrait se constituer un public en publiant un contenu attrayant, qu'il s'agisse dedivertissantou informatif. Il construirait un suivi sur les médias sociaux décentralisés; générerait des revenus de diverses manières auprès du public; et gérerait ses actifs en crypto. Les clés secrètes pertinentes seraient gérées dans un TEE qui exécute également le logiciel de chatbot — ce qui signifie que personne d'autre que ce logiciel n'a accès à ces clés secrètes.

À mesure que les risques se développent, il peut être nécessaire de mettre en place des balises réglementaires. Mais le point clé ici est la décentralisation : fonctionnant sur un ensemble de nœuds sans autorisation et coordonnés par un protocole de consensus, le chatbot pourrait même devenir la première entité autonome valant réellement un milliard de dollars.

—Dan Boneh, Karma, Daejun Park, and Daren Matsuoka
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À mesure que de plus en plus de personnes utilisent l'IA, nous aurons besoin d'une preuve unique de l'identité personnelle

Dans un monde d'usurpations en ligne, d'escroqueries, d'identités multiples, de deepfakes et d'autres contenus générés par l'IA réalistes mais trompeurs, nous avons besoin d'une "preuve de l'existence d'une personne" - quelque chose pour nous aider à savoir que nous interagissons avec une personne réelle. Le nouveau problème ici n'est pas le contenu faux, cependant; ce qui est nouveau, c'est la capacité à produire ce contenu à un coût beaucoup plus bas. L'IA diminue radicalement le coût marginal de production de contenu contenant tous les indices que nous utilisons pour déterminer si quelque chose est "réel".

Ainsi, plus que jamais, nous avons besoin de méthodes pour relier numériquement le contenu aux personnes, de manière privée.Preuve de la personnalité" est un élément important dans l'établissement de l'identité numérique. Mais ici, il devient un mécanisme pour augmenter le coût marginal de l'attaque d'une personne ou de la remise en cause de l'intégrité d'un réseau : obtenir un identifiant unique est gratuit pour les humains, mais coûteux et difficile pour les IA.

C'est pourquoi la propriété de préservation de la vie privée "unicité" est la prochaine grande idée pour construire un web en lequel nous pouvons avoir confiance. En résolvant plus que simplement prouver l'identité d'une personne, cela change fondamentalement la structure des coûts des attaques pour les acteurs malveillants. La "propriété d'unicité" - ou résistance de Sybil - est donc une propriété non négociable de tout système de preuve d'identité.

—Eddy Lazzarin
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Passer des marchés prédictifs... à une meilleure agrégation d'informations pour tout

Les marchés de prédiction ont fait leur entrée sur la scène principale en 2024 avec les élections américaines, mais en tant qu'économiste qui étudieconception du marché, Je ne pense pas que ce soient les marchés de prévision en eux-mêmes qui seront transformateurs en 2025. Au contraire, les marchés de prévision préparer le terrain pour plusmécanismes d'agrégation d'informations basés sur la technologie distribuée, pouvant être utilisés dans des applications allant de la gouvernance communautaire et des réseaux de capteurs à la finance et bien plus encore.

Cette année dernière a prouvé le concept, mais notez que les marchés prédictifs eux-mêmes ne sont pas toujoursune excellente façon d'agréger des informations: même pour des événements mondiaux «macro», ils peuvent être peu fiables; pour des questions plus «micro», les pools de prédictions peuvent être trop petits pour obtenir un signal significatif. Mais les chercheurs et les technologues disposent de décennies decadres de conceptionpour inciter les gens à partager (honnêtement) ce qu'ils savent dans différents contextes d'information — des donnéestarification et achat mécanismes, à un «Bayésienne vérité sérum” pour solliciter des évaluations subjectives - dont bon nombre ont déjà été appliquées dans des projets cryptographiques.

Les blockchains ont toujours été un choix naturel pour mettre en œuvre de tels mécanismes - non seulement parce qu'elles sont décentralisées, mais parce queils facilitent des schémas ouverts, auditables et incitatifs. Importamment, les blockchains rendent également les résultats publics, donc les résultats peut être interprété en temps réelpar tout le monde.

—Scott Duke Kominers
@skominerssur Farcaster | sur Twitter

Les entreprises accepteront de plus en plus les stablecoins pour les paiements

Stablecoinstrouvé un ajustement produit-marché au cours de l’année écoulée, ce qui n’est pas surprenant puisqu’il s’agit du moyen le moins cher d’envoyer un dollar, ce qui permet des paiements mondiaux rapides. Les stablecoins offrent également des plateformes plus accessibles aux entrepreneurs qui créent de nouveaux produits de paiement : pas de contrôleurs d’accès, de soldes minimums ou de SDK propriétaires. Mais les grandes entreprises n’ont pas encore pris conscience des économies substantielles – et des nouvelles marges – qui leur sont offertes en passant à ces rails de paiement.

Alors que nous voyons un certain intérêt des entreprises pour les stablecoins (et une adoption précoce dans les paiements de pair à pair), je m'attends à voir une plus grande vague d'expérimentation en 2025. Les petites et moyennes entreprises avec des marques solides, des publics captifs et des coûts de paiement élevés - comme les restaurants, les cafés, les épiceries - seront les premiers à passer des cartes de crédit. Ils ne bénéficient pas de la protection contre la fraude par carte de crédit (étant donné les transactions en personne) et sont également les plus touchés par les frais de transaction (30 cents par café représentent beaucoup de marge perdue !).

Nous devrions également nous attendre à ce que de plus grandes entreprises adoptent également des stablecoins. Si les stablecoins accélèrent effectivementbanqueSi l'histoire se répète, les entreprises tenteront de désintermédier les fournisseurs de paiement, ajoutant ainsi 2 % directement à leur résultat net. Les entreprises commenceront également à chercher de nouvelles solutions aux problèmes actuellement résolus par les sociétés de cartes de crédit, tels que la protection contre la fraude et l'identité.

—Sam Broner
@sambroner | @sambroner

Les pays explorent la possibilité de mettre des obligations gouvernementales sur la chaîne

Mettre des obligations gouvernementales sur la chaîne créerait un actif numérique garanti par le gouvernement, porteur d'intérêt, sans les préoccupations de surveillance d'une monnaie numérique de banque centrale (CBDC). Ces produits pourraient débloquer de nouvelles sources de demande pour l'utilisation de garanties dans les protocoles de prêts et de dérivés DeFi (finance décentralisée), ajoutant ainsi une intégrité et une sécurité supplémentaires à ces écosystèmes.

Alors que les gouvernements pro-innovation du monde entier explorent davantage les avantages et l'efficacité des blockchains publiques, sans permission et irrévocables cette année, certains pays pourraient expérimenter l'émission d'obligations gouvernementales surchaîne. Le Royaume-Uni, par exemple, explore déjà les titres numériques à travers un bac à sable au sein de son organe de réglementation financière, la FCA (Financial Conduct Authority) ; son Trésor a également signalé son intérêt pour l'émission de cadeaux numériques.

Aux États-Unis - étant donné que la SEC devrait exiger le règlement des bons du Trésor via une infrastructure héritée, lourde et coûteuse l'année prochaine - attendez-vous à davantage de discussions sur la façon dont les blockchains pourraient accroître la transparence, l'efficacité et la participation dans la négociation des obligations.

—Brian Quintenz \
@brianquintenzsur Twitter |@brianqsur Farcaster

Nous verrons une plus grande adoption du «DUNA», une nouvelle norme de l'industrie pour les réseaux blockchain aux États-Unis.

En 2024, le Wyoming a adopté une nouvelle loi reconnaissant les DAO (organisations autonomes décentralisées) comme des entités légales. Le DUNAou «association à but non lucratif décentralisée non constituée en personne morale» étaitconçu à des fins spécifiquespour permettre la gouvernance décentralisée des réseaux blockchain, et est la seule structure viable pour les projets basés aux États-Unis. En incorporant une DUNA dans une structure d'entité légale décentralisée, les projets de crypto et autres communautés décentralisées peuvent donner à leurs DAOs une légitimité légale — permettantune activité économique accrue, ainsi que d'isoler les détenteurs de jetons de toute responsabilité et de gérer les besoins fiscaux et de conformité.

Les DAO - les communautés qui gouvernent les affaires d'un réseau blockchain ouvert - sont un outil nécessaire pour garantir que les réseaux restent ouverts, ne discriminent pas et n'extraient pas de valeur de manière injuste. Le DUNA peut libérer le potentiel des DAO, et plusieurs projets travaillent déjà sur sa mise en œuvre. Avec les États-Unis prêts à favoriser et accélérer les progrès de son écosystème crypto en 2025, je m'attends à ce que le DUNA devienne une norme pour les projets américains. Nous nous attendons également à ce que d'autres États adoptent des structures similaires (le Wyoming a ouvert la voie ; ils ont également été le premier État à adopter la LLC désormais omniprésente)... surtout que d'autres applications décentralisées au-delà de la crypto (comme pour infrastructure physique/ réseaux énergétiques) décollent.

—Miles Jennings
@milesjenningssur Twitter |@milesjenningssur Farcaster

La démocratie liquide en ligne devient physique

Alors que les gens sont de plus en plus insatisfaits de la gouvernance et des systèmes de vote actuels, il y a maintenant une fenêtre d’opportunité pour expérimenter une nouvelle gouvernance basée sur la technologie, non seulement en ligne, mais dans le monde physique. J’ai déjà écrit sur la façon dont les DAO et d’autres communautés décentralisées nous permettent de étudierinstitutions politiques, comportement eten évolution rapidedes expériences de gouvernance à grande échelle. Mais que se passerait-il si nous pouvions appliquer ces apprentissages à la gouvernance du monde réel grâce aux blockchains ?

Nous pourrions enfin utiliser les blockchains pour effectuer des votes sécurisés et privés pour les élections, en commençant par des projets pilotes à faible enjeu pour limiter les problèmes de cybersécurité et d’audit. Mais surtout, les blockchains nous permettraient également d’expérimenter la « démocratie liquide » – un moyen pour les gens de voter directement sur des questions, ou de déléguer leurs votes – au niveau local. L’idée a été proposée pour la première fois par Lewis Carroll (auteur d’Alice au pays des merveilles et également chercheur prolifique sur les systèmes de vote) ; Cependant, ce n’était pas pratique à grande échelle... Jusqu’à maintenant. Les progrès récents de l’informatique et de la connectivité, ainsi que les blockchains, permettent de nouvelles formes de démocratie représentative. Les projets cryptographiques ont déjà appliqué ce concept, produisant des tonnes de données sur ce qui fait fonctionner ces systèmes - voir les résultats de nos recherches récentes ici– que les gouvernements locaux et les communautés pourraient emprunter.

—Andrew Hall (en anglais seulement)
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Les constructeurs réutiliseront, pas simplement réinventeront, l'infrastructure

L'année dernière, les équipes ont continué à réinventer la roue dans tout l'écosystème de la blockchain - avec un autre ensemble de validateurs sur mesure, une implémentation de protocole de consensus, un moteur d'exécution, un langage de programmation, une API RPC. Les résultats étaient parfois légèrement meilleurs en termes de fonctionnalité spécialisée, mais manquaient souvent de fonctionnalités plus larges ou de base. Prenons par exemple un langage de programmation spécialisé pour les SNARKs : bien qu'une implémentation idéale puisse permettre à un développeur idéal de produire des SNARKs plus performants, en pratique cela peut être insuffisant par rapport aux langages à usage général (du moins actuellement) en termes d'optimisations du compilateur, d'outils de développement, de matériel d'apprentissage en ligne, de support de programmation IA... et peut même conduire à des SNARKs moins performants.

C'est pourquoi je m'attends à ce que de plus en plus d'équipes tirent parti des contributions d'autres personnes, réutilisant davantage de composants d'infrastructure blockchain prêts à l'emploi en 2025, des protocoles de consensus et des capitaux mis en jeu existants aux systèmes de preuve. Non seulement cette approche aidera les constructeurs à gagner beaucoup de temps et d'efforts, mais elle leur permettra de se concentrer sans relâche sur la différenciation de la valeur de leur produit/service.

L'infrastructure est enfin là pour construire des produits et services web3 prêts pour le prime-time. Et comme dans d'autres industries, ceux-ci seront construits par les équipes capables de naviguer avec succès dans des chaînes d'approvisionnement complexes, plutôt que par les équipes qui se moquent de tout ce qui n'est pas inventé ici.

—Joachim Neu
@jneu_netsur Twitter

Les entreprises de crypto-monnaies commenceront par l’expérience utilisateur finale, au lieu de laisser l’infrastructure déterminer l’expérience utilisateur

Alors que l'infrastructure technique de la blockchain est intéressante et variée, de nombreuses entreprises de cryptomonnaie ne sont pas seulement le choix de leur infrastructure - l'infrastructure choisit en quelque sorte pour eux, et donc pour leurs utilisateurs, en ce qui concerne l'expérience utilisateur (UX). C'est parce que des choix techniques spécifiques au niveau de l'infrastructure sont directement liés à l'UX résultant d'un produit / service de blockchain.

Mais je crois que l’industrie surmontera la barrière idéologique impliquée ici : que la technologie devrait décider de l’expérience utilisateur ultime, et non l’inverse. En 2025, de plus en plus de concepteurs de produits cryptographiques commenceront par l’expérience de l’utilisateur final qu’ils souhaitent, puis choisiront l’infrastructure appropriée à partir de là. Les startups crypto n’ont plus besoin de sur-indexer des décisions d’infrastructure spécifiques avant de trouver adéquation produit-marché - ils peuvent se concentrer sur la recherche de la correspondance entre le produit et le marché.

Au lieu de nous enfermer dans des EIP spécifiques, des fournisseurs de portefeuilles, des architectures d’intention, etc., nous pouvons faire abstraction de ces choix dans une approche holistique, complète et prête à l’emploi. L’industrie est prête pour cela : l’espace de blocs programmable abondant, les outils de développement matures et l’abstraction de la chaîne commencent à démocratiser qui peut concevoir dans la cryptographie. La plupart des utilisateurs finaux de la technologie ne se soucient pas de la langue dans laquelle quelque chose est écrit pour utiliser ce produit tous les jours. La même chose commencera à se produire dans les crypto-monnaies.

—Mason Hall
@0xMasonHsur Twitter |@masonsur Farcaster

‘Cacher les fils’ aide à introduire l'application phare de web3

Les superpuissances techniques de l'industrie sont ce qui rend les blockchains si spéciales, mais ont également entravé leur adoption grand public à ce jour. Pour créateurset les fans, les blockchains débloquent la connectivité, la propriété et la monétisation... Mais le jargon des initiés de l'industrie (« NFT », « zkRollups », etc.) - et la conception complexe - crée des obstacles pour ceux qui bénéficient le plus des technologies. J'ai vu cela de mes propres yeux dans d'innombrables conversations avec des dirigeants des médias, de la musique et de la mode intéressés par le web3.

L'adoption de masse pour de nombreuses technologies grand public a suivi ce chemin : a commencé avec la technologie ; une entreprise ou un concepteur emblématique abstrait la complexité ; le mouvement aide à débloquer une percée. Pensez à l'origine de l'e-mail - des protocoles SMTP cachés derrière le bouton "envoyer" ; ou aux cartes de crédit, où la plupart des utilisateurs aujourd'hui ne pensent pas aux voies de paiement. De même, Spotify a révolutionné la musique non pas en étalant des formats de fichier - mais en livrant des listes de lecture de chansons à portée de main. Comme l'a observé Nassim Taleb, "La sur-ingénierie engendre la fragilité. La simplicité est évolutive."

C'est pourquoi je pense que notre industrie adoptera cet ethos en 2025 : "cacher les fils". Les meilleures applications décentralisées se concentrent déjà sur des interfaces plus intuitives, pour devenir aussi simples que de toucher un écran ou de glisser une carte. En 2025, nous verrons plus d'entreprises concevoir simplement et communiquer clairement ; les produits réussis ne s'expliquent pas ; ils résolvent.

—Chris Lyons
@chrislyons sur Twitter | sur Farcaster

L'industrie de la crypto obtient enfin ses propres appstores et découvertes

Lorsque les applications crypto sont bloquées par des plateformes centralisées telles que l'App Store d'Apple ou Google Play, cela limite leur acquisition d'utilisateurs en amont. Mais nous voyons maintenant de nouveaux magasins d'applications et places de marché fournir ce type de distribution et de découverte, et ce sans portillon. Par exemple, le World App Marketplace de Worldcoin - qui non seulement stocke une preuve de la personne, mais permet l'accès à des "mini applications" - a permis à des centaines de milliers d'utilisateurs d'accéder à plusieurs applications en seulement quelques jours. Un autre exemple est le magasin d'applications dApp sans frais pour Téléphone portable Solanautilisateurs. Ces deux exemples montrent également comment le matériel, pas seulement les logiciels, les téléphones, les orbes, peuvent être l'avantage clé des boutiques d'applications crypto... tout comme les appareils Apple l'étaient pour les premiers écosystèmes d'applications.

Pendant ce temps, il existe d'autres magasins avec des milliers d'applications décentralisées et d'outils de développement web3 à travers les écosystèmes blockchain populaires (par exemple, Alchemy); ainsi que des blockchains agissant à la fois comme éditeur et distributeur de jeux (c.f. Ronin). Cependant, ce n'est pas que du plaisir et des jeux : si un produit a une distribution existante - comme sur les applications de messagerie - il est difficile de le transférer sur la chaîne (exception : réseau Telegram/TON). Il en va de même pour les applications bénéficiant d'une distribution web2 significative. Mais nous pourrions voir plus de ces transferts se produire en 2025.

—Maggie Hsu
@meiggasur Twitter |@maggiehsusur Farcaster

Les propriétaires de crypto deviennent des utilisateurs de crypto

En 2024, les cryptos ont connu des développements majeurs en tant que mouvement politique, avec des décideurs politiques et des politiciens clés s'exprimant positivement à ce sujet. Nous avons également continué à le voir se développer en tant que mouvement financier (voir par exemple comment Bitcoin et Ethereum ETP(largissement de l'accès des investisseurs). En 2025, la crypto-devrait se développer davantage en tant que mouvement informatique. Mais d'où viennent ces prochains utilisateurs?

Je crois qu'il est maintenant temps de réengager les détenteurs de crypto actuellement « passifs » et de les convertir en utilisateurs plus actifs, car seulement 5 à 10 % des personnes possédant des crypto-monnaies les utilisent activement. Nous pouvons apporterles 617 millions de personnesqui possèdent déjà des crypto onchain - surtout que l'infrastructure de la blockchain continue de s'améliorer, ce qui se traduit par des frais de transaction plus bas pour les utilisateurs. Cela signifie que de nouvelles applications commenceront à émerger pour les utilisateurs existants et nouveaux. Pendant ce temps, les premières applications que nous avons déjà vues - dans des catégories telles que les stablecoins, la DeFi, les NFT, les jeux, les réseaux sociaux, les DePIN, les DAO et les marchés de prédiction - commencent également à devenir plus accessibles aux utilisateurs grand public, car la communauté se concentre beaucoup plus sur l'expérience utilisateur et d'autres améliorations.

—Daren Matsuoka
@darenmatsuokasur Twitter | sur Farcaster

Divers secteurs peuvent commencer à tokeniser des actifs «non conventionnels»

À mesure que les coûts diminuent en raison de l'infrastructure mûrissante de l'industrie de la crypto et d'autres technologies émergentes, la pratique de la tokenisation des actifs se répandra largement dans tous les secteurs. Cela permettra à des actifs qui étaient auparavant considérés comme inaccessibles - en raison de coûts élevés ou d'un manque de reconnaissance en tant que valeur - de non seulement potentiellement atteindre la liquidité, mais surtout, de participer à l'économie mondiale. Les moteurs d'IA pourraient également consommer ces informations en tant qu'ensembles de données uniques.

Tout comme la fracturation hydraulique a permis de libérer des réserves de pétrole autrefois considérées comme inaccessibles, la tokenisation d'actifs non conventionnels pourrait redéfinir la génération de revenus à l'ère numérique. Des scénarios apparemment de science-fiction deviennent plus possibles par conséquent: Par exemple, les individus pourraient tokeniser leurs propres données biométriques; puis louer les informations via des contrats intelligents à des entreprises. Nous voyons déjà des exemples précurseurs de cette tendance à travers DeSciles entreprises apportent plus de propriété, de transparence et de consentement dans la collecte de données médicales en utilisant la technologie blockchain.par exempleNous n'avons pas encore vu comment un tel avenir se déroulerait, mais ce type de développements permettrait aux gens de capitaliser sur des actifs jusqu'alors inexploités de manière décentralisée, au lieu de compter sur les gouvernements et les intermédiaires centralisés pour les leur fournir.

—Aaron Schnider
@aaronschnidersur Twitter

Editor: Sonal Chokshi

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