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Un véritable coup de tonnerre vient d’éclater dans la sphère financière hongkongaise : sept associations ont conjointement publié un « Avis sur les risques liés à la prévention des activités illégales impliquant les crypto-monnaies », et cette fois, l’USDT a clairement été pointé du doigt.

Pour être honnête, c’est arrivé un peu soudainement, mais ce n’est pas vraiment une surprise. Regardez à quel point le yuan numérique a été poussé ces deux dernières années : le contrôle officiel sur le secteur financier ne fait que se renforcer. L’USDT, qui évolue depuis longtemps dans une zone grise, sert de pivot aux transferts transfrontaliers et aux transactions hors marché, ce qui n’a jamais vraiment plu aux régulateurs. Hong Kong, en tant que centre financier, joue le rôle de pionnier cette fois, ce qui était assez prévisible.

Le document met particulièrement l’accent sur les « collectes de fonds illégales, fraudes et schémas pyramidaux sous couvert de crypto-monnaie », ce qui est très clair : il ne s’agit pas seulement de surveiller les particuliers qui spéculent sur les cryptos, mais aussi de s’attaquer aux équipes qui profitent de la blockchain pour monter des arnaques. Il paraît que certains vendeurs OTC commencent déjà à se retirer, et que certains transferts entre portefeuilles sont plus lents ; l’ambiance du marché est effectivement tendue.

Mais tout bien considéré, l’USDT est-il vraiment fini ? Je n’en suis pas si sûr. Le durcissement de la régulation est une tendance de fond, mais la demande pour les stablecoins demeure ; il faudra simplement changer de méthode. Ceux qui avaient l’habitude d’utiliser l’USDT pour des allocations d’actifs transfrontalières vont sans doute devoir chercher d’autres solutions. Certains pensent qu’on ferme la porte pour mieux frapper, d’autres voient là le début d’une redistribution des cartes.

Quoi qu’il en soit, le vent a tourné ; la suite, c’est le marché qui nous dira où l’on va.