Y a-t-il vraiment de la certitude sur le marché ? Oui.

Mais ce genre de certitude est bien caché — elle ne se trouve pas dans les variations angoissantes des chandeliers, mais dans la logique sous-jacente, stable et fiable, qui se cache derrière la hausse et la baisse des prix.

Pourquoi la majorité des gens perdent-ils de l’argent ? Parce qu’ils restent fixés sur les ondulations à la surface de l’eau (c’est-à-dire les fluctuations des prix), sans jamais regarder en profondeur — pourtant, ce qui détermine réellement la direction de ces ondulations, c’est le courant invisible sous l’eau. Si vous pouvez comprendre comment ce courant se déplace, alors les mouvements de surface deviennent prévisibles.

La certitude que j’ai moi-même découverte repose en fait sur une structure logique imbriquée en trois niveaux.

**Première couche : les « règles grammaticales » propres au marché**

Le marché semble chaotique, mais il obéit en réalité à ses propres règles. De la même manière qu’un discours doit respecter une grammaire pour être cohérent, l’évolution des prix doit « avoir du sens » et respecter une certaine logique interne.

Le cœur de cette logique n’est pas un simple « A conduit à B », mais une chaîne de causalité étroitement liée :

**La « naissance, maturité, maladie et mort » d’une tendance**
Une tendance a un cycle de vie complet. Elle n’apparaît pas de nulle part et ne disparaît pas soudainement.

Elle commence souvent par une accumulation lente de momentum (par exemple, une longue période de consolidation), puis se développe progressivement sous l’effet du consensus, avant de s’épuiser lorsque le momentum faiblit (le signal typique étant la divergence prix/volume), pour enfin se transformer en une nouvelle tendance. Chaque étape est la conséquence inévitable de la précédente.

**L’« alternance des forces »**
Les acheteurs et les vendeurs ne sont pas simplement dans une lutte où l’un écrase l’autre. La partie forte ne reste pas toujours dominante — sa force s’épuise progressivement au fil du temps ; la partie faible ne reste pas éternellement faible, elle peut toujours contre-attaquer après avoir accumulé de l’énergie. C’est un processus dynamique de tir à la corde.