L’Australie vient de mettre en place l’obligation de vérification d’identité sur internet, présentée comme un effort louable pour empêcher les moins de 16 ans d’accéder aux réseaux sociaux. À première vue, cela semble raisonnable, non ? Mais voici le piège : les responsables qualifient ouvertement cette mesure de « premier domino ». Autrement dit, il s’agit d’un modèle pour des systèmes d’identité numérique mondiaux liés à l’activité en ligne.
Les implications ? Chaque clic, chaque connexion, potentiellement suivis et notés. Les critiques avertissent qu’il ne s’agit pas de protéger les mineurs, mais bien de créer une infrastructure de surveillance à grande échelle. Une fois le cadre en place, son extension devient triviale. Mécanismes de crédit social, profilage des activités, restrictions d’accès sélectives.
Pour ceux qui évoluent dans l’univers crypto et Web3, l’impact est différent. La décentralisation existe en partie pour répondre précisément à ce type de contrôle centralisé. Lorsque les gouvernements normalisent les barrières d’identité pour accéder à internet, l’urgence de recourir à des technologies préservant la vie privée et à des plateformes résistantes à la censure devient beaucoup plus évidente. La question n’est pas de savoir si d’autres pays observeront cette expérience, mais combien chercheront à la reproduire.
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GamefiHarvester
· Il y a 9h
L'Australie a vraiment frappé fort cette fois-ci : d'abord ils parlent de protéger les mineurs, puis ils révèlent carrément qu'ils veulent mettre en place un système d'identité numérique mondial... C'est trop flagrant.
Attendez, ce n'est pas tout simplement le prélude au crédit social ? Une fois que ce système sera en marche, son expansion sera impossible à stopper.
La raison d’être du Web3, c’est justement de lutter contre ça, il faut accélérer encore plus maintenant.
Je me demande juste si l’Asie va suivre la tendance, et à quel point la confidentialité on-chain va devenir prisée à ce moment-là.
C’est ça, la vraie "première pièce du domino"...
Une fois que l’infrastructure de surveillance est installée, il est impossible de revenir en arrière. Alors la décentralisation, ce n’est pas une option, c’est une nécessité.
L’Australie joue un coup très dur, tous les gouvernements du monde observent.
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FlatlineTrader
· Il y a 9h
L’Australie est vraiment maligne : sous prétexte de protéger les enfants, elle installe carrément un portique d’identification sur Internet, ce qui revient à préparer la voie pour une surveillance mondiale.
C’est toujours la même méthode : on commence par dire que c’est pour protéger les mineurs, puis ensuite tout le monde doit vérifier son identité, même un simple « j’aime » sera enregistré… Cette logique, on la connaît trop bien.
Pas étonnant que les gens du web3 fassent la promotion de la décentralisation à tout-va : avec des gouvernements qui agissent ainsi, qui oserait encore faire confiance à un système centralisé ?
Vous verrez, d’autres pays vont forcément suivre le mouvement, puisqu’il existe déjà un modèle tout prêt.
L’Australie vient de mettre en place l’obligation de vérification d’identité sur internet, présentée comme un effort louable pour empêcher les moins de 16 ans d’accéder aux réseaux sociaux. À première vue, cela semble raisonnable, non ? Mais voici le piège : les responsables qualifient ouvertement cette mesure de « premier domino ». Autrement dit, il s’agit d’un modèle pour des systèmes d’identité numérique mondiaux liés à l’activité en ligne.
Les implications ? Chaque clic, chaque connexion, potentiellement suivis et notés. Les critiques avertissent qu’il ne s’agit pas de protéger les mineurs, mais bien de créer une infrastructure de surveillance à grande échelle. Une fois le cadre en place, son extension devient triviale. Mécanismes de crédit social, profilage des activités, restrictions d’accès sélectives.
Pour ceux qui évoluent dans l’univers crypto et Web3, l’impact est différent. La décentralisation existe en partie pour répondre précisément à ce type de contrôle centralisé. Lorsque les gouvernements normalisent les barrières d’identité pour accéder à internet, l’urgence de recourir à des technologies préservant la vie privée et à des plateformes résistantes à la censure devient beaucoup plus évidente. La question n’est pas de savoir si d’autres pays observeront cette expérience, mais combien chercheront à la reproduire.